Polyvalence dans les métiers de la construction

Non, la tâche effectuée doit être de courte durée dans une journée de travail. En d’autres termes, la tâche ne doit pas représenter la majorité d’une journée de travail.

Cependant, cela n’exclut pas la possibilité de répéter cette tâche de courte durée lors d’une ou de plusieurs journées subséquentes, à condition, bien entendu, de respecter les autres conditions de la polyvalence, soit que la tâche en question :

• est en lien avec les tâches prévues à la définition du métier de la personne détentrice du certificat de compétence compagnon;
• s’inscrit dans une même séquence de travail et permet l’avancement des travaux, incluant les travaux de préparation ou de finition. 

Non, les tâches effectuées selon le principe de polyvalence doivent :

• être en lien avec les tâches prévues à la définition de métier du travailleur ou de la travailleuse; 
• s’inscrire dans une même séquence de travail et permettre l’avancement des travaux, incluant les travaux de préparation ou de finition;
• être de courte durée dans une journée de travail.

Par ailleurs, le principe de polyvalence ne s’applique pas à l’opération de grues de tout genre, aux travaux relatifs à la stabilité ou à la capacité portante d’une structure ainsi qu’aux tâches des métiers suivants : électricien(ne), tuyauteur(-euse), mécanicien(ne) en protection-incendie, frigoriste et mécanicien(ne) d’ascenseur.

Cette situation est complexe et nécessite une réponse en deux temps.

La personne détentrice d’un certificat de compétence compagnon peut effectuer des tâches reliées au métier de son certificat de compétence apprenti sans supervision seulement si celles-ci :

• sont de courte durée dans une journée de travail;
• sont en lien avec les tâches prévues à la définition de son métier dont il possède le statut de compagnon;
• s’inscrivent dans une même séquence de travail et permettent l’avancement des travaux, incluant les travaux de préparation ou de finition.
  
  

Toutefois, si la personne détentrice d’un certificat de compétence compagnon veut effectuer des tâches reliées au métier de son certificat de compétence apprenti sur une plus longue période, par exemple pour la majorité d’une journée de travail, elle doit être sous la supervision d’un compagnon du même métier.

Non, le principe même de la polyvalence permet uniquement à une personne détentrice d’un certificat de compétence compagnon d’exécuter certaines tâches d’un autre métier, si ces dernières :

• sont en lien avec les tâches prévues à la définition de son métier;
• s’inscrivent dans une même séquence de travail et permettent l’avancement des travaux, incluant les travaux de préparation ou de finition;
• sont de courte durée dans une journée de travail.
  
  

Toutefois, la notion de polyvalence ne s’applique pas : 

• aux tâches des métiers suivants : électricien(ne), tuyauteur(-euse), mécanicien(ne) en protection-incendie, frigoriste et mécanicien(ne) d’ascenseur;
• à l’opération de grues de tout genre ni aux travaux relatifs à la stabilité ou à la capacité portante d’une structure.
  
  

Pour exécuter les tâches d’un autre métier sans devoir se conformer aux conditions reliées au principe de polyvalence, une personne détenant un certificat de compétence compagnon peut également demander un certificat de compétence apprenti dans le métier en question. Elle devra alors être sous la supervision d’une personne ayant le statut de compagnon dans le même métier pour effectuer les tâches.