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La Vice-présidence – Vérification et enquête est composée de différentes équipes qui collaborent et ont comme mission commune d’assurer la conformité sur les chantiers de construction. On retrouve parmi celles-ci les unités tactiques, c’est-à-dire des équipes spécialisées qui travaillent généralement sur des dossiers impliquant des contrevenants chroniques qui ont recours à des stratagèmes plus complexes, tels que le blanchiment d’argent ou le travail non déclaré.

Il existe quatre unités tactiques, présentes dans les grands centres. Leur rôle consiste à utiliser leur expertise afin de soutenir leurs collègues des directions régionales à la grandeur du Québec, leur permettant d’atteindre de meilleurs résultats collectivement. Elles partagent également leurs connaissances avec les autres équipes dans le but de les informer des nouveaux stratagèmes utilisés par les acteurs de l’industrie qui tentent de contourner la loi R-20 et ses règlements.

Les unités tactiques accompagnent également les équipes lors d’interventions ciblées dans certains secteurs ou de visites de chantier de grande ampleur. Lorsque les directions régionales travaillent sur des dossiers d’envergure, elles peuvent les transférer aux unités tactiques ou obtenir leur soutien pour optimiser le traitement de ces dossiers.

Les conseillers en techniques comptables qui font partie des unités tactiques ont également comme rôle de soutenir les techniciens en vérification de livres des directions régionales lorsqu’il est nécessaire de démystifier certains documents comptables plus complexes examinés lors des interventions.

Finalement, les unités tactiques ont aussi la responsabilité de développer et de tester de nouveaux outils et de nouvelles stratégies d’intervention. Une fois approuvés, ceux-ci peuvent ensuite être déployés à l’ensemble du réseau. 

 

Un bel exemple de collaboration entre l’unité tactique de la Rive-Sud de Montréal et l’équipe de vérification de la Direction régionale – Mauricie–Bois-Francs a permis de traiter un dossier de grande envergure qui a mené à la correction de 2 028 heures, portant le total des réclamations à environ 325 000 $. Comme prévu, ces sommes sont ensuite redistribuées aux salariés de l’industrie de la construction concernés.