Métiers, occupations et perspectives d'emploi
Métiers, occupations et persceptives d'emploi
Métiers, occupations et perspectives d'emploi

Il existe au Québec 25 métiers, 6 occupations spécialisées et une trentaine d'occupations. Les métiers sont définis par règlement, tandis que les occupations le sont à l'intérieur des conventions collectives de l'industrie de la construction.

Visitez le site Web de la CCQ dédié à la relève au stade du choix de carrière :

carriereenconstruction.com

Ce site contient une foule d’information, ainsi qu’une fiche par métier et occupation spécialisée comprenant entre autres :

  • la description des tâches;
  • les habiletés requises;
  • les préalables scolaires exigés;
  • la formation à suivre;
  • les salaires;
  • les perspectives d’emploi. 
  • Gagner sa vie dans la construction

    Des relations de travail harmonieuses, une grande accessibilité pour les nouveaux travailleurs et un système de formation professionnelle moderne font de la construction une industrie des plus dynamiques. Pour les jeunes à la recherche d’un emploi, intégrer l’industrie de la construction procure des avantages indéniables. En voici quelques-uns…

    Des salaires horaires intéressants : jusqu’à 42 $ l’heure pour un compagnon

    On peut bien gagner sa vie, dans la construction! Le salaire horaire atteint 17,11 $ pour un apprenti et grimpe jusqu’à 42,21 $ pour un compagnon.

    Le volume de travail varie selon les saisons, mais dans tous les métiers, on trouve des salariés qui travaillent à longueur d’année. Dès leur entrée dans l’industrie, les diplômés réussissent à gagner des salaires annuels intéressants. Un cimentier-applicateur diplômé travaillera, par exemple, en moyenne 840 heures la première année et gagnera 24 000 $, en plus d’avoir droit à un éventail d’avantages sociaux. Le salaire moyen d’un compagnon charpentier-menuisier qui travaille régulièrement sur les chantiers de construction approchait 53 300 $, en 2015. Cette somme ne tient pas compte des travaux qui peuvent être réalisés dans des secteurs non couverts par les conventions collectives (la rénovation résidentielle, par exemple).

    Une couverture d’assurance étendue

    Pour chaque heure de travail qu’un salarié effectue dans l’industrie de la construction, son employeur contribue aux régimes d’assurance administrés par la Commission de la construction du Québec (CCQ). Il existe plusieurs niveaux de protection, établis en fonction du nombre d’heures travaillées par le salarié. Il doit cumuler un minimum de 300 heures de travail pendant des périodes précises pour obtenir un régime d’assurance. Plus le salarié cumule d’heures à son dossier, meilleure est sa couverture d’assurance.

    Ces régimes d'assurance peuvent comprendre des protections d’assurance vie et d’assurance maladie (médicaments, lunettes, soins dentaires, etc.), de même qu’un programme de santé, tant pour le salarié que pour les personnes qui sont à sa charge. Le travailleur peut aussi recevoir des prestations d’assurance salaire, en cas d’invalidité de courte ou de longue durée.

    Un régime de retraite avantageux

    Dès qu’un salarié accède à l’industrie de la construction, il participe, tout comme son employeur, au régime de retraite (un montant est prélevé sur chaque heure travaillée). Les fonds ainsi obtenus sont investis dans différents véhicules financiers. La rente de retraite à laquelle le salarié a droit dépend du total des cotisations qu’il a accumulées et du rendement des fonds de retraite.

    La caisse de retraite des travailleurs de l’industrie de la construction totalise un peu plus de 19 milliards de dollars, ce qui la classe parmi les plus importantes caisses de retraite canadiennes.

    Des incitatifs financiers pour se recycler et se perfectionner

    Toutes les entreprises de construction sont tenues de verser 0,15 $ par heure travaillée dans le Fonds de formation des salariés de l’industrie de la construction (FFSIC) pour la promotion et le financement des activités de perfectionnement des salariés de l’industrie de la construction.

    Le FFSIC permet de soutenir les détenteurs d’un certificat de compétence valide qui ont travaillé au cours des dernières années et qui se perfectionnent dans une activité liée à leur métier ou à leur occupation.

    Des indemnités peuvent être versées aux travailleurs qui suivent des activités de perfectionnement. Par exemple, les frais de déplacement et d’hébergement peuvent être remboursés. Le Fonds verse des cotisations dans la réserve d’assurance de chaque salarié suivant une activité de perfectionnement afin qu’il puisse conserver ses protections d’assurance. En 2015-2016, il y a eu plus de 24 000 participations aux activités de perfectionnement.

    Comme vous pouvez le constater, l’industrie de la construction offre des conditions de travail très avantageuses et rarement égalées par d’autres industries!

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