La formation : une priorité pour l’industrie

La formation : une priorité pour l’industrie

Depuis 1987, le système de formation a été modernisé. Chaque métier comporte son programme d’études, qui comprend entre 600 et 1 800 heures de formation (soit de 20 à 60 semaines).

Afin d’évaluer les besoins en personnes diplômées de chacun des métiers et occupations de l’industrie de la construction, la Commission de la construction du Québec (CCQ) procède à une vaste consultation auprès de quelque 240 représentants patronaux et syndicaux siégeant aux 25 différents sous-comités professionnels regroupés sous son égide. En 2017, cet exercice a amené l’industrie à estimer qu’elle aurait besoin annuellement de près de 5000 personnes avec un diplôme, et ce, de 2018 à 2021. Les capacités de formation sont suffisantes pour satisfaire à la demande, même si des efforts de promotion devront être augmentés dans certains métiers.

Par ailleurs, pour pallier le manque actuel de diplômés et pour maintenir la qualité de la main-d’œuvre, tous les candidats entrés selon l'état des bassins de main-d'œuvre ou par reconnaissance de leur expérience doivent suivre une formation.

La formation, ça rapporte!

Qu’il soit détenteur ou non d’un diplôme d’études professionnelles (DEP), l’apprenti doit compléter le nombre d’heures qui est prévu pour l’apprentissage de son métier avant de devenir compagnon. Cet  apprentissage est divisé en périodes de 2 000 heures chacune. Le nombre de périodes d’apprentissage varie entre une et cinq, selon la complexité du métier et la diversité des compétences à acquérir. L’apprenti est admissible à l’examen de qualification provinciale, qui mène à l’obtention du certificat de compétence compagnon pour le métier visé, dès qu’il a complété 85 % de son apprentissage.

Des crédits de formation peuvent être versés au dossier de l’apprenti en vue d’accélérer le cumul de ses heures d’apprentissage (une limite maximale d’heures a toutefois été établie pour chacun des métiers). Tant le détenteur d’un diplôme d’études professionnelles (l’apprenti diplômé ) que l’apprenti non diplômé peuvent tirer profit de cette mesure. En voici un aperçu :

Détenteur d’un programme d’études  reconnu pour l’exercice du métier : Lorsqu’un programme d’études  reconnu dans l’industrie est complété, les heures consacrées à l’obtention du diplôme sont bonifiées de 50 % et retranchées du total des heures de l’apprentissage d’un métier.

Par exemple, le métier de briqueteur-maçon comprend un DEP évalué à 900 heures et est composé de trois périodes d’apprentissage totalisant 6 000 heures. De ce fait, 1 350 heures de formation sont reconnues sur les 6 000 heures à effectuer pour son apprentissage.

Pour accéder à son examen de qualification, un apprenti doit avoir complété au minimum 85 % des heures requises pour le métier. 

Obligation de formation : La personne qui accède à l’industrie de la construction selon l’état du bassin de main-d’œuvre ou par reconnaissance de son expérience sera soumise à une obligation de formation de façon annuelle, afin d’assurer le renouvellement de son certificat de compétence apprenti.

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